Cet article a été publié dans le magazine de vulgarisation scientifique de TSE, TSE Mag. Il fait partie du numéro paru à l'automne 2024, dédié à la santé. Découvrez le PDF complet ici et écrivez-nous pour recevoir une copie imprimée ou nous partager vos impressions à cette adresse.
Bien que menant une vie saine et communautaire, les Tsimane semblent aussi exposés à la dépression que les Américains. Dans Wired, Manvir Singh, ancien chercheur à l'IAST, s’est appuyé sur la recherche de son collègue de TSE et IAST, Jonathan Stieglitz, et questionne certaines idées sur la santé mentale.
Les Tsimane vivent en famille, partagent la nourriture et interagissent sans technologie. Leur productivité repose tellement sur l'effort physique et les liens sociaux étroits que toute rupture peut être dévastatrice. L'activité physique et l'interdépendance, souvent associées au bien-être, semblent pourtant les rendre plus vulnérables à la dépression, surtout en cas de blessures ou de conflits sociaux. Si les nouvelles technologies isolent les Occidentaux, elles les préservent aussi du stress de la vie pré-moderne.